Dans son discours récent à Yamoussoukro, Tidiane Thiam, candidat à la présidence du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), a présenté une vision ambitieuse pour l’avenir du parti. Son message, centré sur l’unité, le respect des traditions et l’ambition pour l’avenir, a résonné avec force auprès des militants du parti.
Thiam a souligné l’importance de l’unité au sein du PDCI-RDA, appelant à une démocratie interne transparente, inclusive et collégiale. Il a exprimé son engagement à travailler avec tous les membres du parti pour réaliser leur objectif commun de retour au pouvoir. Cet appel à l’unité est un message fort qui pourrait aider à renforcer la cohésion au sein du parti.
Il a également exprimé son respect pour les traditions du PDCI-RDA et pour les figures historiques du parti, comme le président Félix Houphouët Boigny. Cela pourrait aider à renforcer le sentiment d’appartenance au parti et à maintenir l’engagement des militants envers les idéaux du parti.
Cependant, bien que Thiam ait présenté une vision claire pour l’avenir du PDCI-RDA, il a parfois manqué de détails spécifiques sur la manière dont il compte réaliser cette vision. Cela pourrait rendre son message moins convaincant pour certains militants.
De plus, Thiam n’a pas mentionné de problèmes spécifiques au sein du PDCI-RDA qui nécessitent une attention particulière. Une critique constructive des problèmes existants pourrait donner plus de crédibilité à son discours et montrer qu’il est prêt à aborder les défis difficiles.
En somme, le discours de Tidiane Thiam offre de nombreux éléments d’intérêt et de discussion. Cependant, il pourrait bénéficier de plus de détails spécifiques et d’une critique constructive des problèmes existants au sein du PDCI-RDA. Son appel à l’unité et son respect des traditions du parti sont des messages forts qui pourraient aider à renforcer la cohésion au sein du PDCI-RDA et à motiver les militants en vue des prochaines élections. Seul l’avenir dira si ces messages seront suffisants pour mener le parti à la victoire.
R. K.