M. Crépin Dagou est le président régional de la filière cajou de la Marahoué et vice-président du central des cajouculteurs. il éclaire ici les producteurs sur les rumeurs de pénuries des sachets sur le marché.
Contrairement aux informations publiées par le journal « Enquête Média » du 23 mai 2022 parlant du manque de la sacherie chez les producteurs n’est que la poudre jetée aux yeux. Ainsi M. Crépin Dagou, président régional de la filière cajou rencontré révèle que la filière cajou se porte très bien. Car le plus important dit-il « elle n’était pas bien organisée par le passé. Maintenant que le gouvernement y a mis la main, cela a suffi automatiquement pour la création de l’interprofessionnelle de la filière cajou en Côte d’Ivoire ».
Quant au volet commercial, explique Crépin Dagou, le produit anacarde s’achète nettement mieux aux paysans, bien vrai qu’il y a un petit retentissement. S’agissant de cette affaire de la sacherie, elle reste une question très sensible aux yeux de tous les producteurs de cajou, alors il faut la traiter avec beaucoup plus d’attention ; a-t-il indiqué. A ma connaissance dira le président régional, la filière anacarde a été reformée depuis 2011 et avant, nous n’avons jamais connu de la pénurie de sacherie car le problème de manque régulier de sachets chez les producteurs de cajou est né depuis le déclenchement de la maladie mondiale COVID-19. Cette peste a joué sur toutes les matières premières dans le monde entier et chez les producteurs de la matière des fibres et les transformateurs de la sacherie en tout basculant.
Voilà la raison de la pénurie de sachets dans ces derniers temps chez les transformateurs de cette matière qui n’arrivent pas à remplir leur contrat vis-à-vis des commandes des institutions concernées. Après toutes ces tracasseries, voilà comment les sacheries se retrouvent sur les « marchés noirs » ? il va plus loin pour révéler que les « marchés noirs » de sacherie existent dans tout l’ouest d’Afrique où on peut retrouver des sacs venant de toute part. il serait bien de mener une enquête fiable avant la publication des informations dans un journal. Il invite tous les acteurs de la filière cajou et producteurs à faire preuve d’indulgence.
Sylvain Gadou Bi