Les populations de Diabo n’oublieront pas de sitôt ce choc qui les a baignées dans un silence de cimetière.
Une femme âgée de 56 ans du nom de Kouamé Amenan, a trouvé la mort des suites d’une altercation avec une autre femme K.S, commerçante au marché de Diabo. Une mort mystérieuse qui défraie la chronique puisque les vraies raisons de l’affaire n’ont pas encore été élucidée. Elle s’est produite dans la matinée du vendredi 28 avril 2023, jour de marché de Diabo.
Selon notre source sur place, la femme K.S, voisine à Kouamé Amenan, K.S ne veut pas jamais partager le voisinage avec cette dernière. Depuis plusieurs mois, les deux femmes se disputent la même place. Cette dispute, cette fois, va tourner au drame, ce vendredi, jour de marché hebdomadaire de Diabo.
Il était 8h36 min, lorsque dame Kouamé Amenan attendait impatiemment ses clientes du jour. La voisine, mademoiselle K.S, arrivée un peu plus tard au marché et très remontée, ouvre les hostilités comme d’habitude avec sa voisine. Kouamé Amenan ne se laisse par faire cette fois, va donner une réplique aux injures lancées par sa » rivale » du moment.
Les disputes devenant très houleuses, Kouamé Amenan, très en colère s’affaisse avant de s’étaler de son long à même le sol. Trouvant sa situation inquiétante, les voisines décident de la conduire à l’hôpital de ladite localité. C’est en cours de route que Kouamé Amenan rendit l’âme.
Alertées, les populations trouvent cette mort brusque, mystérieuse. Toutes les populations avaient sur les lèvres une seule question: << c’est quelle mort ça ? >>. Les jeunes très remontés, délogent les femmes du marché. Voyant la situation tourner autrement, des animés vont alerter les forces de l’ordre de Botro. Il a fallu quelques minutes pour que la ville retrouve son calme grâce aux éléments de la gendarmerie de Botro.
Ces jeunes qui voulaient coûte que coûte en découdre avec les parents de K.S. mais les éléments de la gendarmerie de Botro réussissent à calmer les ardeurs de ces jeunes gens. Ainsi, les populations de Diabo échappent à un désordre.
Les murmures des jeunes, continuent dans les maquis et Kabarés. Selon eux, ils iront jusqu’au bout.
Nous y reviendrons.
Moayé Ba