Dans un coin obscur de la société, un homme de 50 ans se retrouve face à un mur invisible. Cinq fois opéré d’un mal insaisissable ou mutant, le voilà reclus dans l’interrogation. Son visage est plaqué contre cette barrière invisible, symbolisant l’échec et l’humiliation qui l’entourent. La société ne lui offre que des ricanements et des moues boudeuses. Il traverse un moment de détachement de la vie, où plus rien ne semble l’intéresser. Il est presque disposé à être emporté par la mort, car rien ne le retient désormais.
Cet homme a aimé la vie autrefois, il a aimé son prochain, et il a rêvé d’être un homme épanoui au milieu de gens heureux. Cependant, la vie l’a traqué sans relâche jusqu’à lui enlever le goût de la vie. Le regard des autres, leur curiosité malveillante, leurs chuchotements dans son dos, ou encore leurs grimaces à son regard, tout cela le presse davantage contre ce mur invisible. Il a honte de regarder la société dans les yeux, car il souffre d’un handicap majeur.
Malgré les millions qu’il a dépensés pour son bien-être, sa situation ne s’est guère améliorée. Car que faire quand la tumeur se permet de se déplacer en pleine opération chirurgicale au moment où le bistouri s’apprête à prendre sa revanche ? C’est ennuyeux tout cela.
Quand il ferme les yeux, le visage toujours plaqué contre ce mur invisible, ses pensées passent au scanner sa vie, une vie devenue l’opprobre. Il se demande comment il a contracté cette maladie et pourquoi il n’en guérit pas. Il rêve parfois de pouvoir entrer dans ce mur invisible, espérant trouver un soulagement de l’autre côté, un endroit où il pourrait enfin échapper à sa souffrance. Ce mur symbolise la frontière entre la vie et la mort, une frontière qu’il contemple avec un mélange d’angoisse et d’acceptation.
Deux exemples poignants illustrant le combat de cet homme face à l’adversité éclairent son histoire. Le premier est celui de ses efforts inlassables pour retrouver une certaine normalité, malgré les innombrables obstacles. Le deuxième exemple réside dans sa volonté inébranlable de sensibiliser la société à la réalité des personnes souffrant de handicaps majeurs, espérant ainsi apporter un changement et un espoir à ceux qui sont dans des situations similaires.
Dans l’obscurité de sa vie, cet homme trouve la force de continuer à se battre, et son témoignage résonne comme un appel à la compréhension et à l’empathie. Point !
Fiction que chaque lecteur peut continuer à construire chez lui pour en faire un vrai roman.
Germain Séhoué