Revisitons les méandres d’une affaire politico-judiciaire complexe, plaqué sur le dos d’un prétendu braquage de la BCEAO, où la légalité se heurte à l’ingérence politique.
Le conflit juridique
La dualité entre action et réaction dans la crise post-électorale de 2010-2011 soulève la question de la légitimité des mesures de représailles et des mesures correctives. Selon l’ancien ministre Justin Katinan Koné chargé du Budget, témoin rapproché de la tragédie contre Laurent Gbagbo, l’illégalité découle des textes régissant la BCEAO et l’activité bancaire, ainsi que de la pratique historique de l’UMOA depuis son indépendance.
L’ingérence politique
Les décisions prises par la BCEAO manquaient de base légale, notamment la fermeture des agences en Côte d’Ivoire. Cette perturbation du système financier régional a été soulignée dans le rapport annuel de la BCEAO pour l’année 2011, a rappelé dans ses souvenirs, le président du Conseils stratégique et politique du PPA-CI. De plus, la France, en tant que véritable propriétaire de la BCEAO et patron de la zone monétaire, a été accusée d’ingérence politique.
La Réponse de Gbagbo
Le président Laurent Gbagbo a résisté aux tentatives d’asphyxie de la population ivoirienne, en s’appuyant sur la loi dans son sens le plus large. Malgré les pressions politiques et les manœuvres illégales, Gbagbo a maintenu sa position, incarnant un nouvel ordre dans les relations entre la France et ses anciennes colonies.
À travers cette saga juridico-politique, la détermination de Laurent Gbagbo à faire respecter la légalité et la souveraineté de son pays est mise en lumière, illustrant une lutte acharnée pour la justice et la dignité nationale.
Suzanne Assalé
Source : « 𝗟𝗔 𝗥𝗜𝗗𝗜𝗖𝗨𝗟𝗘 𝗔𝗙𝗙𝗔𝗜𝗥𝗘 𝗗𝗜𝗧𝗘 𝗗𝗨 « 𝗩𝗢𝗟 𝗔 𝗟𝗔 𝗕𝗖𝗘𝗔𝗢 𝗘𝗧 𝗗𝗔𝗡𝗦 𝗟𝗘𝗦 𝗕𝗔𝗡𝗤𝗨𝗘𝗦 𝗖𝗢𝗠𝗠𝗘𝗥𝗖𝗜𝗔𝗟𝗘𝗦 » Justin Katinan Koné, ancien ministre délégué, chargé du Budget