Le parcours controversé de Mahamat Idriss Déby
Mahamat Idriss Déby, fils du défunt président Débi Itno, est parvenu au pouvoir au Tchad grâce à un coup d’État militaire suite à l’assassinat de son père. Depuis lors, il n’a pas cédé le pouvoir aux civils, élevant des doutes sur son engagement en faveur de la démocratie.
La France et son soutien à la dictature tchadienne
Malgré les antécédents peu démocratiques de Mahamat Idriss Déby, la France semble tolérer cette situation en fermant les yeux sur le régime en place. Ce soutien français soulève des interrogations quant aux véritables motivations de la médiation proposée par le chef de l’État tchadien.
Un rôle de médiateur décrié
La présence à Niamey Mahamat Idriss Déby en tant que médiateur pour résoudre la crise du coup d’État au Niger suscite des débats et critiques. Les actes passés du président tchadien remettent en question sa capacité à agir de manière impartiale et neutre dans cette situation délicate. D’ailleurs Mahamat Idriss Déby, avec une légitimité nulle, est mal placé pour aller un jouer un rôle au Niger dans le contexte présent.
L’opposition et les réserves sur cette médiation
L’opposition nigérienne, et bien d’observateurs du changement au Niger, regardent la médiation de Mahamat Idriss Déby en faisant la moue. Les doutes sur la légitimité de son pouvoir et son manque de légitimité démocratique jettent une ombre sur tout le processus de médiation.
On peut le dire, la médiation de Mahamat Idriss Déby pour résoudre le coup d’État au Niger est vue comme une farce. Son parcours peu démocratique et le soutien de la France à géométrie variable à son régime, alimentent les critiques. La crédibilité de cette médiation est sérieusement remise en question. Il est loin d’être un modèle démocratique.
Germain Séhoué