Le discours poignant du Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Burkina Faso, soulève une problématique centrale en Afrique : le paradoxe d’un continent riche en ressources naturelles, mais dont la population continue de souffrir de la pauvreté. Une réalité troublante qui appelle à une réflexion profonde sur la gestion des richesses africaines.
Le continent africain, doté d’une abondance de richesses sous son sol, se trouve ironiquement confronté à une situation de précarité alarmante. Les dirigeants africains sillonnent le globe pour quémander des aides, suscitant des interrogations sur leur capacité à promouvoir le développement durable. Cette dépendance économique et politique met en lumière la nécessité de renforcer les relations entre nations africaines et d’adopter des politiques économiques plus autonomes.
Au Burkina Faso, pays touché par le néocolonialisme et l’impérialisme depuis de longues années, le peuple se mobilise courageusement contre le terrorisme pour créer un avenir meilleur. Malheureusement, les jeunes engagés dans cette lutte sont souvent qualifiés de « milices » par les puissances étrangères, en contraste avec le traitement des patriotes européens défendant leur pays.
Le discours du Capitaine Traoré appelle les dirigeants africains à se détacher des influences extérieures et à œuvrer véritablement pour le bien-être de leur peuple. Il dénonce le comportement de certaines marionnettes politiques qui ne servent que les intérêts des puissances étrangères au détriment de leurs citoyens.
Il est temps de célébrer nos peuples africains engagés dans la lutte pour la dignité et le progrès. Les dirigeants doivent saisir cette grande interpellation et agir en faveur d’une Afrique prospère et indépendante. Il est grand temps de briser le paradoxe de richesse et de pauvreté en Afrique pour un avenir prometteur.
Rosine Manso