Il y a quelques jours l’aîné Yao Noël s’indignait publiquement en ces termes :
« Les horribles et terribles récits des témoins et victimes des massacres du 28 septembre 2009 en Guinée me rendent chaque jour un peu plus triste.
Les bourreaux et accusés étaient ils ou sont ils encore des êtres humains face à d’autres êtres humains ? »
Le Doyen Yao Noël a totalement raison. En effet, le 28 septembre 2009 reste une date tragique gravée dans l’histoire de la Guinée. Ce jour-là, des témoins et des victimes ont vécu l’horreur absolue lors des massacres perpétrés dans le stade de Conakry. Les récits qui émergent de cette sombre journée laissent chacun d’entre nous avec un sentiment de tristesse et d’indignation. Et cela, face à l’absence d’humanité dont ont fait preuve les bourreaux et les accusés, quoique la Guinée n’a pas le brevet cette cruauté.
Les événements de ce jour funeste ont révélé une facette sombre de la nature humaine. Des soldats et des forces de sécurité, supposés protéger la population, ont commis des actes de violence extrême envers des civils désarmés. Les témoignages poignants des victimes décrivent des scènes d’une cruauté inimaginable, où des vies innocentes ont été perdues dans des conditions abominables.
La question qui se pose est de savoir si les bourreaux et les accusés étaient ou sont encore des êtres humains face à d’autres êtres humains. Il est difficile de concevoir qu’un être doué de conscience puisse infliger de telles souffrances et perpétrer des actes aussi barbares. Ailleurs, des gens vont jusqu’à boire le sang humain. Le massacre du 28 septembre 2009 en Guinée révèle l’existence d’une part sombre de l’humanité, où des individus peuvent sombrer dans l’inhumanité la plus totale.
La justice a été engagée pour juger les responsables de ces atrocités, mais cela ne suffit pas à apaiser les blessures profondes laissées dans le cœur des victimes et de leurs familles. La véritable question est de savoir comment de tels actes peuvent se produire et comment ils peuvent être évités à l’avenir.
Il est essentiel de se rappeler que ces actes atroces ne représentent pas l’ensemble de l’humanité. La majorité des individus sont guidés par des valeurs de compassion, de respect et de solidarité envers autrui.
Néanmoins, il est important de reconnaître que l’histoire regorge de témoignages déchirants de violences humaines, et nous devons tirer des leçons de ces tragédies pour prévenir de futures atrocités.
En écrivant sur ces événements, nous rappelons au monde que de tels actes de barbarie ne doivent jamais être banalisés ou oubliés. Les récits des témoins et des victimes des massacres du 28 septembre 2009 doivent être entendus, afin que justice soit rendue et que des mesures concrètes soient prises pour prévenir de tels événements à l’avenir.
Face à l’inhumanité, il est crucial de renforcer nos efforts pour promouvoir les valeurs d’humanité, de respect et de tolérance. C’est seulement en redoublant d’engagement pour la justice et la dignité humaine que nous pourrons espérer un monde où de tels horribles récits n’auront plus jamais lieu.
Germain Séhoué