Ce matin (10 août 2022) sur RFI, KKB s’est indigné du rejet par le PPA-C de la grâce présidentielle accordée par le chef de l’état au président Gbagbo en lieu et place d’une amnistie. Il est allé plus loin en disant ne pas comprendre que la priorité pour certains dans un pays soit le combat pour la candidature d’un individu. Il a estimé que les lois d’amnistie se discutent à l’Assemblée nationale, renvoyant de ce fait le PPA-CI à ses députés siégeant à l’assemblée nationale pour l’initiative. KKB ignore certainement que la déclaration du rejet de la grâce présidentielle fait suite aux conclusions du dialogue politique entre pouvoir et opposition ayant abouti à la proposition d’une amnistie pour les prisonniers politiques et militaires de la crise électorale de 2010. Le chef de l’état en offrant la grâce présidentielle en lieu et place des conclusions du dialogue politique refuse lui aussi d’appliquer les accords, conformément à ses calculs politique concernant l’élection présidentielle de 2025. KKB n’a donc pas de leçon à donner au PPA-CI en la matière. C’est malsain de ne pas respecter ses engagements en cherchant à rejeter la faute sur les autres. Le PPA-CI et le président Gbagbo réclament la libération de tous les prisonniers politiques par une amnistie afin de tourner définitivement la page de la crise de 2010.